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Vous voulez vous investir pour votre ville, pour votre quartier, pour les gens qui y vivent ?
Faire du terrain pour défendre ce en quoi vous croyez ?
Promouvoir un nouveau modèle équitable où l'on n'oppose plus les Français les uns aux
autres ?
Participer pleinement au développement d'un mouvement qui défend l'intérêt général, des solutions équilibrées et est garant des valeurs humanistes, libérales, sociales, environnementales,
démocratiques, et européennes ?
Jeunes centristes-UDI 27 Rejoignez nous !
"Un jour viendra où vous toutes nations du Continent, [...] vous vous fondrez étroitement dans une unité supérieure et vous constituerez la fraternité européenne ... Et de l'union des libertés dans la fraternité des peuples naîtra la sympathie des âmes, germe de cet immense avenir". Victor Hugo
Les Jeunes centristes de l'Eure et les Jeunes UDI de l'Eure se réjouissent de l'élection de la nouvelle équipe de l'UDI Jeunes :
- d'Aurélien Sebton, président des Jeunes UDI;
- de Thomas Elexhauser secrétaire général des Jeunes UDI;
- des membres de la liste Unis Engagés au Bureau national des Jeunes UDI.
Une nouvelle page à écrire pour les jeunes de l'UDI : bon courage à tous, une équipe dynamique en marche !
Qu’est-ce que l’alliance de Jean-Louis Borloo et François Bayrou apportera de plus à la politique française ?
Un exemple très concret : hier midi, je prenais un taxi-moto pour aller à France Inter. Le conducteur m’a confié : « J’ai voté Hollande mais je suis tellement déçu. L’UMP, je n’en veux pas, et le FN, jamais. Grâce à vous, on a une alternative maintenant ». Beaucoup de Français partagent ce sentiment. Entre le pessimisme d’une droite vivant dans la nostalgie de l’homme providentiel et l’optimisme béat de la gauche, il y a nous. Une offre politique moderne, basée sur un optimisme réaliste et le refus des vieux schémas dans un monde qui change
Qu’est-ce que l’UDI gagne à s’ouvrir à François Bayrou ?
Le taxi me disait hier : « Il y a trois personnes qui vont porter une voix au Centre : vous, Jean-Louis Borloo et François Bayrou ». François a été trois fois candidat à la présidentielle, il nous apporte une densité. En tentant de faire émerger une majorité sociale-démocrate avec les socialistes, il est allé au bout de son chemin. Il a fait le constat qu’on ne pouvait rien construire avec eux, parce qu’ils sont figés dans leur archaïsme.
L’Alternative est-elle une force politique de centre-droit ?
Ce jour-là, je le goûte. Parce qu’en 2007, on s’était fait insulter pour avoir refusé de suivre François Bayrou dans son opposition à Nicolas Sarkozy et pour avoir préféré l’alliance avec la droite républicaine. Aujourd’hui, c’est donc une victoire posthume. Nous sommes dans la reconstruction d’une famille politique de centre-droit, différente de l’ancienne UDF mais toujours destinée à faire vivre ce courant de pensée.
Selon la charte de votre rassemblement, toute alliance avec la gauche aux municipales seraient sanctionnée d’exclusion. Sauf pour les élus MoDem qui gèrent déjà des villes avec le PS. N’y a-t-il pas là une ambiguïté ?
Non, je ne le pense pas. Ce ne sont pas les singularités locales de quelques villes qui vont troubler notre message.
A droite, certains vous accusent déjà d’hypothéquer les chances de reconquête en 2017, alors que le FN progresse…
Nous ne sommes pas encore en 2017, on verra bien à ce moment là l’état des forces en présence. S’il y a un risque pour la droite et le centre de ne pas atteindre le second tour, on devra en tirer les conséquences. Mais en attendant, une force politique qui porte un projet doit avoir un candidat.
A ce propos, la charte de l’Alternative ne précise pas comment ce candidat sera désigné. Faut-il une primaire au Centre ?
On aura bien assez de temps pour réfléchir au processus de sélection. Personne n’est obsédé par cette question dans notre mouvement, parce que moi, nous, nous sommes tous des traumatisés de la présidentielle. Pour neutraliser les tentations de rivalité, il faut qu’on se concentre sur la construction de notre projet.
Le temps est venu pour les centristes de tourner définitivement la page de leurs divisions. Cette situation était d'autant plus paradoxale que nous défendions les mêmes valeurs et les mêmes idées, alors que le PS et l'UMP, profondément divisés sur le fond, avaient su rester unis dans leur organisation politique afin de préserver la puissance de leur monopole.
Je ne vois pas le lien idéologique qui unit encore Manuel Valls à Arnaud Montebourg, je vois bien en revanche tout ce qui m'unit à François Bayrou. La stratégie politique et la bipolarisation redoutable provoquée par nos institutions nous ont pour un temps séparé mais nos valeurs sont toujours restées communes. Elles nous permettent aujourd'hui de nous retrouver.
Notre rapprochement avec le Modem est la suite logique de la création de l'UDI et auparavant de celle du Nouveau Centre. Un même fil d'Ariane réunit et réunira ces différentes périodes.
A la demande de Philippe Vigier, et en tant que dernier représentant légal toujours en poste, j’ai accepté d’assurer l’intérim avec les membres du Bureau national non démissionnaires jusqu’aux prochaines élections.
Nous réunirons les instances nationales au cours de l’été afin de préparer nos échéances internes, la rentrée politique ainsi que les conditions du rassemblement, chers Jeunes Centristes retrouvons ensemble une dynamique collective.
Que pensez-vous de la création du groupe parlementaire UDI par Jean-Louis Borloo ?
C’est un groupe composé de membres du Nouveau Centre, de l’Urcid, de radicaux, d’ultramarins... C’est un groupe très composite, qui pourrait devenir hétéroclite. Aujourd’hui, je crois que malgré les divergences qui ont pu exister, il faut passer à autre chose. En tant que président du Nouveau Centre, je pense qu’il faut s’engager dans une nouvelle formation politique centriste, qui soit la plus intégrée possible.
Sous quelle forme ?
Je pense que les structures confédérales engendrent vite de nouvelles chapelles. Je pense qu’il faut qu’on laisse de côté nos egos, qu’on accepte de rentrer dans la même maison.
Vous appelez à une UDF nouvelle formule ?
Oui, pourquoi pas, dès lors que la structure est très intégrée.
Vos querelles avec François Sauvadet et Jean-Christophe Lagarde sont donc terminées ? Les questions personnelles resteront toujours. Mais quelque soit l’estime que peuvent se porter les uns sur les autres, il y a une famille et un courant de pensée centriste qui mérite mieux que nos guerres picrocholines. Ce que je souhaite aujourd’hui, c’est qu’il y ait un parti, au minimum une structure fédérale, en évitant que la création d’une nouvelle structure porte en germe des divisions futures.
Un centre qui est aujourd’hui très divisé… A travers le mot centre, il y a des courants de pensée différents entre les libéraux et les démocrates-chrétiens, les républicains et les démocrates. Je ne suis pas certain, même si c'est mon souhait, que tous les partis, et notamment le Parti radical (de Jean-Louis Borloo NDLR) qui est centenaire soit prêt à se fondre dans une seule formation politique.
Quel poste voudriez-vous dans ce futur parti ? Je ne demande rien et je ne veux rien. Je souhaite que le Nouveau Centre, qui pourrait rester autonome, participe pleinement à cette nouvelle formation, et que puissent être respectées les histoires de chacun.
Propos recueillis par Anne-Laëtitia Béraud
Paris, le 9 octobre 2011
Les Jeunes centristes soutiennent la démarche du Président du Nouveau centre et réaffirment leur détermination à poursuivre la construction de l’Alliance (ARES)
Suite au bureau politique du Nouveau Centre et au bureau national des Jeunes centristes, le mouvement des Jeunes centristes affirme son soutien à Hervé Morin dans la démarche politique qu’il a entreprise en vue des échéances électorales de 2012.
Il demande également la poursuite de la démarche engagée depuis plusieurs mois afin de rassembler l’ensemble des forces centristes et lancent un appel déterminé aux dirigeants du Nouveau Centre et à Hervé Morin pour que l’Alliance poursuive sa construction et son implantation locale. Nous appelons également nos partenaires de la Gauche Moderne et du Parti Radical à poursuivre le difficile combat du rassemblement de la grande famille centriste éclatée.
Dans le cadre de ce rassemblement, et fidèles à la motion votée à l'unanimité par le Conseil national des Jeunes centristes à Deauville en présence des dirigeants des autres formations jeunes du centre, ils rappellent l’engagement de l’ensemble des jeunesses centristes à soutenir une candidature centriste à l’élection présidentielle.
Cette candidature devra respecter trois étapes. Dans un premier temps, les Jeunes centristes s’engagent à faire la promotion du projet, le choix des hommes n’étant pas encore venu. Ensuite, nous observerons avec attention les déclarations d’intention des candidats de l’Alliance qui souhaitent porter notre projet devant les Français. Enfin, viendra le temps des investitures des partis membres de l’Alliance. Les Jeunes centristes seront alors au rendez vous des échéances nationales avec les Français.
Nous réaffirmons donc notre détermination à poursuivre la construction d’une force alternative à la droite populaire et à la gauche démagogique, proposant aux Français une voie modérée et des solutions radicalement novatrices.